Cloud public
Lorsque nous nous connectons à un cloud public, nous utilisons une connexion Internet pour accéder à des ressources hébergées dans des data centers gérés par un fournisseur de services cloud. Nous n'en sommes pas propriétaires. Dans un cloud public partagé, plusieurs entreprises (ou « tenants », d’où le terme anglais de « multi-tenant ») partagent l’accès à la même infrastructure.
Les plus grands fournisseurs de services cloud, dont les data centers permettent une montée en charge massive, sont appelés des « hyperscalers ». Parfois appelés les MAAG, les quatre plus grands hyperscalers sont Microsoft (Azure), Amazon (Amazon Web Services, ou AWS), Alibaba (Alicloud), et Google (Google Cloud). Citons aussi d’autres fournisseurs de cloud comme IBM et Oracle.
Cloud privé
Ce modèle de cloud est parfaitement adapté aux entreprises qui préfèrent ne pas partager leurs ressources sur un cloud public. Le cloud privé est déployé sur des serveurs appartenant à l’entreprise, qui en assure la maintenance et y accède via Internet ou un réseau interne privé.
Avec un environnement de cloud privé, vous avez une maîtrise totale de vos données et de la sécurité, ce qui vous permet de respecter des exigences réglementaires et de conformité (telles que les réglementations RGPD, HIPAA pour le secteur de la santé, ou GxP pour le secteur pharmaceutique).
Cloud hybride
Bon nombre d’entreprises associent en réalité différents types d’environnements cloud. C’est ce qu’on appelle le cloud hybride. Un cloud hybride est une association de cloud public et de cloud privé, à laquelle vient souvent s’ajouter une forme ou une autre d’infrastructure sur site. Pour mettre en place un véritable cloud hybride, vous devez configurer la communication entre ces différents déploiements.
Avec un cloud hybride, l’entreprise ne dépend plus d’un seul fournisseur cloud. Elle gagne aussi en flexibilité, que ce soit en termes de capacité, que de conformité avec les règles de sécurité, par exemple.
Il y a quelques années, opter pour un hyperscaler impliquait d’utiliser un cloud public plutôt que privé. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. Pour répondre aux exigences réglementaires, de performance et de sensibilité des données, les hyperscalers proposent maintenant des cloud privés interopérables avec les environnements de cloud public. Les solutions VMware on AWS (VMC), Azure VMware (AVS), Oracle, SAP sur Google Cloud, et Bare Metal de Google en sont de bons exemples. De même, les hyperscalers ont travaillé à l’extension du cloud privé. Sous une ombrelle hybride, les frontières entre cloud public et cloud privé s’estompent – une tendance qui s’accélérera probablement dans les années qui viennent. Au fil du temps, nous assisterons à un glissement de cette démarcation, qui ne séparera plus tant le « public » du « privé », que le « dédié » du « partagé ».
Multicloud
Une approche multicloud implique un type de cloud hybride particulier, où l’entreprise fait appel aux services de différents fournisseurs de cloud public.