Les réformes successives des retraites rythment la vie de la société française depuis plus de deux décennies. La dernière loi en date, votée fin 2013, confirme la volonté de préserver le système de répartition en jouant de manière relativement classique sur des leviers paramétriques, tout en mettant l’accent sur des questions plus orientées vers le service à l’usager. Deux grands axes d’amélioration ont ainsi été prévus par le législateur. D’une part, améliorer le service rendu aux usagers en simplifiant l’accès aux informations et en créant un compte retraite unique leur permettant de disposer d’une vision unifiée trans-régimes de leur situation. D’autre part, renforcer la coopération entre organismes de retraite, notamment via la mise en œuvre du Répertoire Général des Carrières Unique (RGCU) et d’un organisme de mutualisation – l’UISR - chargé de porter des programmes de transformation au sein de « l’écosystème Retraites ». En tant qu’acteur impliqué dans la transformation des services publics à travers le monde, Accenture a souhaité éclairer ces enjeux, en interrogeant à la source les dirigeants chargés de mettre en oeuvre de la réforme des retraites en France*.
*Conduite au printemps 2014 par le département Santé & Service Public et le département Études d’Accenture France, cette étude se fonde sur des entretiens semi directifs réalisés avec un panel d’organismes de retraite privés et publics (directeurs généraux, directeurs retraite, directeurs informatiques, directeurs de caisse régionale …). Ces entretiens ont été complétés par une série d’échanges, individuels ou collectifs, avec des représentants syndicaux, des parlementaires et des personnalités indépendantes. L’étude se conclut par une mise en perspective synthétique avec l’évolution des caisses de retraite en Norvège (NAV) et en Italie (INPS).
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